Nicolas Sarkozy, le « président des riches » est bel et bien battu et nous nous en réjouissons. Son bilan, c’est une lutte des classes menée au service de ses amis du Fouquet’s.
Ces derniers jours, sa drague honteuse de l’électorat du Front National (retour de l’identité nationale, défense des frontières pour protéger la civilisation européenne, stigmatisation des immigrés, condamnation du prétendu assistanat des chômeurs, et même un contre rassemblement anti-syndical le 1er mai) montre bien la perméabilité de la droite à son programme. Au terme d’une campagne qui a donc pris un tour de plus en plus réactionnaire, celui qui se voulait le « candidat du peuple » a été dégagé et c’est tant mieux.